Le 9 décembre dernier s’est tenu le 3ème Forum Economique du Grand Paris. A cette occasion, La Tribune et Le journal du Grand Paris ont organisés le Prix de l’Economie Circulaire. Pour cette 3ème édition, les domaines de l’aménagement, de la construction et des mobilités dans l’économie circulaire étaient à l’honneur.
L’économie circulaire est une notion encore peu connue du grand public. Et pourtant, notre avenir se joue derrière ce terme. C’est pourquoi La Tribune et Le journal du Grand Paris en partenariat avec Enedis, RTE, Tagerim, L’institut de l’économie circulaire et Sinopé, ont décidé d’organiser le Forum du Grand Paris sur le thème de l’économie circulaire.
Mais l’économie circulaire, qu’est-ce que c’est ?
L’économie circulaire a pour objectif de s’éloigner du modèle actuel de l’économie linéaire. Le schéma linéaire est historiquement celui de la révolution industrielle : il repose sur l’extraction de matières premières suivie de la production, de la consommation et enfin des déchets. A l’heure actuelle, la réduction des matières premières, l’augmentation de la population et les différents changements environnementaux nécessitent un tournant majeur de cette économie. La solution reposera donc sur l’économie circulaire.
L’objectif majeur de ce nouveau modèle est de continuer à assurer une croissance économique tout en tenant compte de l’épuisement des ressources naturelles. Le cabinet McKinsey a d’ailleurs réalisé une étude démontrant que l’économie circulaire permettrait une économie nette minimale de 380 milliards de dollars par an en matières premières en Europe. Dans cette optique, les déchets d’aujourd’hui peuvent devenir les produits de demain. En refondant notre vision de la consommation et du traitement des produits, le but est d’arriver à une éco-conception. Une « boucle vertueuse » décrit schématiquement le circuit suivant : matières premières, fabrication, utilisation, durée de vie, réparation, recyclage et traitement final. Ce nouveau modèle amènerait la création de valeurs positives sociale, économique et surtout environnementale.
Ce qui, sous l’économie linéaire, est considéré aujourd’hui comme un déchet, sera dans l’économie circulaire de demain un produit doté d’une nouvelle vie. Voilà pourquoi l’usage de produits toxiques est désormais à proscrire. Dans cette perspective, la durabilité du produit devient un facteur important de la viabilité de ce projet économique. Il en découle que l’obsolescence programmée est elle aussi à bannir car elle ne créera plus de valeur monétaire favorisant la croissance.
Les enjeux de demain se décident aujourd’hui !