Cyrano de Bergerac est un écrivain mal connu, contestataire de l’ordre établi ; maniant la poésie et l’humour, il pratique systématiquement l’équivoque au risque de déstabiliser son lecteur.
La mise en scène de « la mort d’Agrippine » par Daniel Mesguich consonne fortement avec cet état d’esprit de dénonciation de l’imposture politique par l’ironie. C’est la lumière qui fait l’essentiel du décor pour donner toute sa place à l’énoncé de l’alexandrin.
Le théâtre n’est-il pas le lieu où tout peut arriver, là où l’imagination peut être débordante ?
La critique d’une pièce ne s’adresse-t-elle pas autant à ceux qui ne viennent jamais au théâtre qu’aux spectateurs ?
Comment Daniel Mesguich s’est il affranchi de ses maîtres Antoine Vitez et Pierre Debauche ?
Comment articule-t-il philosophie et expression théâatrale baroque?
Quels messages veut-il transmettre en animant sa propre école de théâtre, après avoir dirigé plusieurs théâtres nationaux ?
Une émissions animée par Antoine Spire avec Patrick Tudoret avec :
– Jean-Charles Darmon, Professeur de littérature à l’ENS
– Mireille Calle-Gruber, Professeure de littérature à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3
– Jean-Pierre Léonardini, Critique théâtral
– et Daniel Mesguich, Acteur, metteur en scène, professeur d’art dramatique