Déjà deux ans que les véligos sont en service. Ces espaces abrités, parkings pour vélos personnels, sont placés à l’entrée des stations de RER. Ils permettent de laisser les vélos en toute sécurité avant de se déplacer en train. Un procédé qui permet donc l’utilisation plus sécuritaire du vélo mais dont seulement 50% des places sont remplies chaque jour. C’est ce que rapporte Le Parisien, dans son reportage sur la station de Torcy, en Seine-et-Marne. Pourtant le procédé évite bien des tracas. Pour ceux qui rejoignent le RER en bus, si ce dernier est manqué ou a du retard, 30 minutes d’attente s’imposent à l’usager.
Une solution économique pour les usagers
L’utilisation des véligos est beaucoup moins onéreuse que pour un parking traditionnel. En effet, à l’instar du parking à voiture qui peut coûter très cher aux utilisateurs du RER qui paient déjà leur abonnement à la RATP, il faut compter maximum 30 euros à l’année, selon Ile-de-France mobilités, en espace véligo. Mais sous condition de posséder un pass Navigo malgré tout.
Véligos c’est une alternative écologique
Dans le cadre de la chasse à la pollution à Paris, les places véligo participent au mouvement écologique. Ainsi, la région entière peut se mobiliser, les banlieues comprises, pour lesquelles l’accès aux transports est plus compliqué. Si la région met à la disposition des habitants une alternative aux véhicules polluants, deux ans après le lancement, les habitudes restent peu changées.
Des services complémentaires
En plus des atouts environnementaux, l’Ile-de-France proposent d’autres services sous le nom des véligos. Selon Le Parisien, ils ne sont encore que très peu connus. Entretien, location de vélos, ou encore prises pour les bicycles à assistance électrique, l’organisme met en place diverses offres pour les usagers. Les espaces sont sous vidéosurveillance, et abrités. Des arceaux sont également mis à la disposition des utilisateurs. En revanche, un soucis persiste, celui de prendre le vélo lorsque le temps y est peu favorable…