Avant l’automne 2018, existait déjà une crise de la démocratie représentative ; il ne faut pas établir trop vite des parallèles historiques entre le mouvement des gilets et d’autres mouvements passés : ce qui est vrai c’est que, comme d’autres fois, il y a une situation tendue qui éclate de manière imprévue, il faut rappeler d’autres situations apparemment inattendues, telle la Commune de Paris de 1871.
Il y a la liberté revendiquée qui subsiste longtemps au fond des mémoires avant qu’explose l’action.
Tocqueville voit dans la Révolution française non pas une une surprise soudaine mais une accélération d’une évolution déjà engagée sous l’Ancien Régime et qui se poursuit ».
La crise actuelle de la démocratie représentative résulte de « l’entre soi qui correspond à la composition sociale des « représentants » ; en réalité, la majorité de la population de France n’est pas représentée.
Le mouvement des gilets jaunes pourrait il être « canalisé » ?
Peut on réclamer une démocratie sans représentation ?
Une émission animée par Antoine Spire et Thibault Valentin avec
– Michèle Riot-Sarcey, Professeure émérite d’histoire contemporaine
– François-Bernard Huyghe, Directeur de recherche à l’IRIS
– Aude Amadou, Députée (LREM) de Loire-Atlantique
– Philippe Pascot, Ancien conseiller régional d’Ile-de-France (PRG)
– Marie-Hélène Bacqué, Professeure d’études urbaines à l’Université Paris Ouest Nanterre
– Juan Branco, Avocat, collaborateur régulier du Monde diplomatique