Dans une récente édition du Journal de l’Emploi, Pierre Lamblin, directeur des études de l’APEC (Association pour l’emploi des cadres), a partagé les résultats d’une étude sur le « Télétravail des cadres », sortie début mars. Offrant ainsi un aperçu précieux de l’évolution des pratiques professionnelles dans le contexte post-Covid.
L’Apec est une association qui propose des services et des conseils aux entreprises, aux cadres et aux jeunes diplômés concernant le marché de l’emploi.
L’étude révèle plusieurs choses. Le télétravail s’est désormais généralisé dans les entreprises, en particulier chez les cadres du secteur privé. Avec deux cadres sur trois pratiquant le télétravail, il est clair que cette modalité de travail est devenue une norme acceptée et appréciée dans de nombreux milieux professionnels.
Parmi les conclusions les plus frappantes de l’étude, on constate que huit cadres sur dix expriment le souhait de pratiquer le télétravail au moins un jour par semaine. Cette demande croissante met en évidence la volonté des travailleurs de concilier vie professionnelle et personnelle, tout en profitant des avantages offerts par le travail à distance.
Cependant, l’étude souligne également les défis que pose le télétravail, en particulier en matière de management. Les pratiques de gestion ont dû évoluer rapidement depuis le début de la crise du Covid-19, avec une nécessité d’apprendre à manager efficacement à travers des outils digitaux et à maintenir un lien fort avec les équipes malgré la distance physique.
Une pratique exclusive du télétravail n’est pas nécessairement bénéfique. Un bon équilibre entre travail à distance et présence au bureau est essentiel pour préserver la collaboration, la créativité et le bien-être des employés.