Lors de son installation Anthony Marmeys, il y a 10 ans, le GAEC Laurency a orienté la vente de ses volailles de Bresse vers les circuits courts. Depuis l’installation d’Anthony en 2014, la volaille est vendues en circuit court et le nombre de volailles a été quasiment divisé par deux. Avant son arrivée, ses associés, élevaient 20 000 têtes par an pour les vendre aux abatteurs. A trois, ils sont passé à 12 000 têtes/an, pariant que la valeur dégagée compenserait la baisse de production. Et c’est la cas!
Le financement participatif pour la réussite d’un projet
Mais dans un contexte économique souvent difficile pour les agriculteurs en recherche de valeur ajoutée, ils ont voulu développer un pan de leur activité : la vente d’oeufs. Pour cela ils ont eu recours au financement participatif pour mobiliser des fonds mais qui leur a également apporté tout un nouveau réseau de clients. Des clients/investisseurs qui sont devenus leurs meilleurs ambassadeurs. L’investissement nécessaire (moins de 10.000 euros) était destiné pour les pondoirs, les perchoirs et les abreuvoirs, ainsi que le silo et la chaine d’alimentation automatisée des 220 poules. Compte tenu du faible montant, ils choisissent la formule « don avec contrepartie ». Bien au-delà de l’intérêt financier, ils ont pu renforcer et étendre leur clientèle et se rassurer avant de lancer la production. Aujourd’hui ils vendent toute leur production et les clients affluent! Ce projet a également permis une embauche permettant également d’améliorer le qualité de vie des différents associés.
Le circuit court pour plus de valeur ajoutée
Si la vente en circuit court permet de réussir économiquement, C’est aussi une autre façon d’être agriculteur. Pour Anthony et ss associés le maitre mot à été la qualité plutôt que la qualité. Qualité du produit oui, mais également qualité de la relation client et qualité de vie. C’est ainsi qu’ils ont porté beaucoup d’attention à différents points qui pouvaient toucher leur clients consommateurs en vente directe. C’est ainsi qu’ils ont apporté un soin particulier à l’élevage, à l’abattage, au contact avec les clients et aux services proposés (commande et paiement en ligne, service de livraison) doit être au niveau de la qualité gustative. Les quatre personnes employées jouent tous un rôle clé pour la satisfaction des clients, qu’ils interviennent dans l’élevage, l’abattage, le délicat plumage ou la vente.
Pour tous ce contact avec les consommateur c’est aussi un manière de revaloriser leur travail.
Par ailleurs la même attention a été portée dans les relations avec les salariés et les associé et leur qualité de vie. Par exemple, l’un d’eux a des horaires aménagés en fonction de ses contraintes familiales, un autre est aidé dans ses démarches administratives. Cet accompagnement est une des conditions pour trouver et fidéliser des salariés dans ce secteur très rural et les clients le ressente!
Découvrir un autre témoignage sur le financement participatif
A propos de Cerfrance
Ce reportage, vous est proposés par CERFRANCE. Premier réseau d’association de gestion et de comptabilité. Présent sur toute la France, CERFRANCE apporte des prestations de conseil, de gestion et d’expertise comptable. 320 000 entreprises dans tous les secteurs (agriculture, artisanat, commerce, services, industrie et professions libérales) bénéficient de leurs services. Tous les mois, il vous propose des témoignages de chefs d’entreprises sur les différentes problématiques que peuvent rencontrer des dirigeants. Par exemple Cerfrance peut accompagner les chefs d’entreprises autour de la question du financement participatif grâce à des partenariats.