Les jeunes et l’emploi. Cette thématique fait couler beaucoup d’encre. Et pour cause, au premier semestre 2017, le taux de chômage chez les moins de 25 ans est de 25,3%. Un chiffre beaucoup plus élevé que nos voisins Allemands (6,7%) ou Britanniques (11,9%). De nombreuses causes ont été évoquées. Et parmi elles, une idée préconçue du manque d’intérêt des jeunes pour le travail.
Un cliché qui n’est pas représentatif
Pourtant, une étude d’Opinion Way commandé par AGEFOS PME, le 1er réseau gestionnaire des fonds de la formation professionnelle en France, n’est pas aussi catégorique. Selon l’étude, les jeunes semblent de plus en plus confiants et optimistes sur leur avenir professionnel. Avec près de 84% de confiants, les jeunes le sont également également pour leur avenir professionnel (76%). Il faut néanmoins noter que les femmes sont légèrement plus pessimistes que les hommes (82% contre 86%). Elles sont d’ailleurs seulement 68% à se sentir confiantes pour leur avenir.
L’alternance la clé de l’emploi des jeunes
Il faut néanmoins noter que cet optimisme se dénote avant tout chez les jeunes en alternance. En effet, ils sont 76% à se sentir en confiance avant d’intégrer le monde de l’emploi. Ils sont même 62% à espérer une bonne rémunération à la suite de leurs études. Un résultat qui démontre les bienfaits psychologiques de l’alternance. Mais outre le fait de pouvoir suivre ses études et se former, l’alternance c’est aussi la sensation d’apprendre un métier, de mettre un pied dans l’emploi.
Une bonne image de la professionnalisation des jeunes
Pour 93% des personnes sondées, ces formations permettent aux jeunes d’être plus autonomes. Mais aussi être prêts à intégrer le monde du travail. Autres mérites significatifs, l’alternance rapproche les jeunes de l’entreprise (92%) et ont une influence positive sur l’insertion des jeunes dans la société en général (80%). Doit-on voir l’apprentissage et l’alternance comme la clé dans la lutte contre le chômage des jeunes ? 92% des personnes interrogées ont une bonne opinion des formations en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation. Ces derniers souhaitent d’ailleurs que ces formations soient davantage promues dans le système scolaire.