Le Black Friday, symbole d’une société surconsommatrice
Depuis une cinquantaine d’années, aux États-Unis, le vendredi suivant Thanksgiving est alloué au shopping. En effet, à l’occasion de cette fête nationale, nombre d’américains se rendent chez leur famille, profitant du vendredi non travaillé pour faire des emplettes. Et c’est ici qu’intervient le black friday : prix cassés, recettes exorbitantes pour les commerçants… En ce jour, les ventes explosent, les commerçants vident leurs stocks et le symbole d’une surconsommation est à nouveau éveillé. Alors, depuis plusieurs années, ce phénomène américain s’étend au monde entier, sans épargner la France. Et à l’heure où l’environnement devient un enjeu primordiale, cet évènement nous fait nous interroger sur notre manière de consommer et sur la nécessité de produire autant. Pourquoi choisir de casser les prix en ce jour de novembre plutôt qu’un autre ? Pourquoi avoir la nécessité de vider ses stocks et de pousser les consommateurs aux achats compulsifs ? C’est pour contrer ce phénomène et inviter les commerçants à revoir leur façon de produire et de commercialiser qu’est née l’association Green Friday.
Green Friday : consommer plus responsable
Cette association a vu le jour avec la Fédération ENVIE et regroupe aujourd’hui différentes structures. Ainsi, Emmaüs, DreamAct, Altermundi, le REFER ou encore Ethiquable, se sont associés pour lutter contre ce Black Friday. Appuyés par des commerçants responsables, l’objectif de ce mouvement est de reverser 10% des recettes générées par le Green Friday à des associations. En plus de ce geste, Green Friday espère faire réfléchir sur les modes de consommation actuels et sensibiliser les français au consommer autrement. Diane Scemama, co-fondatrice de l’entreprise DreamAct et partie au Green Friday, est l’invitée de Si On Changeait, à découvrir sur Demain !