De la politique autrement sur la chaîne Demain! Chaque semaine, nous vous proposons une rencontre avec ces hommes et ces femmes engagés dans la vie politique de notre pays. Cette première émission reçoit Jean Lassalle pour une interview sans langue de bois.
Vous avez coutume de dire que vous n’aimez pas la politique ? Mais ça, c’était avant. Sur Demain! nous avons déjà invité des élus, comme Patricia Tordjman, maire de la ville de Gentilly. L’émission « Avant, j’aimais pas la politique » invite aujourd’hui Jean Lassalle, député de la 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques et candidat à l’élection présidentielle de 2017 !
Jean Lassalle nous raconte sa vocation
C’est au cœur du café Français, place de la Bastille que François Durpaire reçoit Jean Lassalle. Ils reviennent ensemble sur la naissance de la vocation de l’élu. Un rêve d’enfant devenu réalité pour ce candidat à la prochaine élection présidentielle. Sa vocation est, en effet, née de sa rencontre avec le maire de son village des Basses-Pyrénées lorsqu’il était enfant.
Il revient ensuite sur la marche qu’il a effectué en 2013. Durant huit mois, il a effectué un tour de France de plus de 5 000 kilomètres ! Son objectif ? Rencontrer les citoyens et entendre leur colère, leur souffrance, leurs doutes mais aussi leurs aspirations. De cette expérience, il en garde le souvenir d’un peuple qui n’a plus confiance en ses institutions.
Dans cette interview, Jean Lassalle réaffirme son positionnement. La représentation d’un peuple ne peut se faire qu’en le rencontrant le plus possible et en l’écoutant. Il a bien conscience de la mauvaise image qu’ont les Français des partis politiques mais aussi des médias et de la justice.
« La fraternité, c’est d’abord la rencontre »
Le climat actuel de la France n’est d’ailleurs pas propice au changement de cette image. L’état d’urgence prolongé n’est, selon lui, qu’un mensonge de plus fait aux Français. Épris de liberté, il n’approuve pas la surveillance que subissent les citoyens. D’autant que les résultats ne sont pas au rendez-vous.
Pour se sentir citoyen, il faut discuter, échanger des idées. C’est en renouant avec le dialogue qu’un pays reconstruit sa confiance et sa fraternité. Après les attentats qui ont touché la France, l’élan des Français à se rassembler par milliers est l’un des signes qui montre que cette fraternité perdure et a toute sa place dans la devise française.
Pour terminer l’émission, Jean Lassalle se prête au jeu de la question d’un jeune. Aujourd’hui, il s’agit d’Enzo Portecop, étudiant en droit à l’université de Bordeaux. Sa question : Quel serait le défaut que vous devriez cacher pour le Jean Lassalle de 2017 ?