En France, les maladies psychiques sont un sujet tabou ! Handicapantes, ces maladies ont du mal à sensibiliser le grand public. Pourtant, des associations de terrain œuvrent pour faciliter la vie des personnes atteintes. Elles ont besoin, plus que jamais, de soutien et de financement pour faire face aux différents défis autour de ces maladies. C’est la raison pour laquelle à été lancé en 2018 le Psychodon avec une première soirée le 12 juin.
Le Psychodon contre les tabous
Les maladies psychiques sont aujourd’hui des sujets tabous en France. Peu connues, stigmatisées voire même reniées, ces maladies touchent pourtant 1 français sur 4, soit 27% de la population française, un enjeu majeur de santé publique. Les malades ne sont pas les seuls à en souffrir, l’entourage, qui les accompagne dans leur quotidien, doit souvent faire face à de nombreuses difficultés et ceci sans beaucoup d’aides. Ce sont donc des associations qui font le plus pour venir en aide aux malades et aux familles. Mais aujourd’hui ces acteurs associatifs, qui aident de nombreuses personnes, ont besoin d’aide pour développer leurs actions!
C’est au vue de ce constat qu’a été imaginé le Psychodon! Une initiative avec deux ambitions. D’une part sensibiliser le grand public sur les maladies psychiques et le handicap psychique. Et d‘autre part, mobiliser des fonds privés pour aider toutes ces associations qui aident les malades et leurs familles.
Psychodon 2018, une grande soirée
Cette soirée du 12 juin, au théâtre de l’œuvre de Paris, est une occasion de se rencontrer et d’imaginer de futurs partenariats. D’un point de vue objectif, c’est l’enjeu fondamental de la soirée, la rencontre, mais un autre, d’une importance capitale, doit également être pris en compte, la prise de conscience.
Une prise de conscience par le débat mais aussi par les chiffres, de la fondation de France, impressionnants sur ces maladies, 12 millions de personnes sont touchées par des troubles psychiatriques, dont 3 millions présentant des troubles psychiques graves, évolutifs et invalidants.
Deux grands enjeux pour une grande cause, qui n’avait connu aucun grand rassemblement d’acteurs auparavant. La rencontre, pour permettre aux associations de terrain, dont Les Funambules ou Clubhouse, de trouver un mécène, en la personne d’une entreprise, comme Vivendi ou Sisley, ou d’une fondation , tel que la fondation de France. Et, la prise de conscience, pour éviter la stigmatisation, le dénie, le repli, le tabou, en informant, en témoignant, en comprenant, mais surtout en agissant.
Le Psychodon continue au delà de cette soirée du 12 juin et il faut le soutenir autant que faire se peut, que ce soit en faisant un don d’argent ou de temps. Dans ce but, vous pouvez vous rendre sur le site internet du Psychodon pour suivre son actualité, et si vous le souhaitez, l’aider, en attendant l’édition de 2019.