Des femmes Colombiennes, on décidé de créer des ponts entre les artisan(es) aux techniques millénaires, et les grandes sociétés proches du luxe. Pourquoi ? Pour trois raisons. La première est avant tout une aide pour la position de la femme dans la société en Colombie et à travers le Monde. La seconde c’est aussi de promouvoir et sécuriser les savoirs ancestraux. La troisième, c’est pour impulser une force dynamique et créative auprès des femmes colombiennes et du monde.
100% femmes de Colombie
C’est sous la forme d’une start-up sur le modèle économique du B2B (business to business), baptisé 100% femmes de Colombie, que le projet a vu le jour. Ces femmes connectent les talents ancestraux avec des designers et des sociétés du marché éthique global. A terme, cela donne une production de produits artisanaux exclusifs. Elles opèrent aussi avec une fraction de l’industrie traditionnelle de manière à conserver le savoir faire d’antan.
Leurs laboratoires exposés sur le web ont permis aux créatrice de grandir. Le chiffre d’affaire a fait un bond monumental d’environ 800%. Mais pas seulement, cela aussi donné l’opportunité d’augmenter les revenus des artisanes de 600% et d’arriver jusqu’à 150 créatrices. Un bienfait qui a une vocation humanitaire. En effet, des infrastructures nécessaires à la vie ont été installé comme l’eau courante ou un système d’éducation à plus de 500 bénéficiaires indirects de communautés indigènes. En Colombie, ces droit ne sont pas toujours présents dans certains coins du pays.
Hilo Sagrado, la créatrice du projet, sauvegarde les traditions latino-américaines de créations et développe des designs en concordance avec un modèle d’affaires social innovant. Ce qui permet aux communautés d’artisanes en Colombie d’être autonomes et de faire augmenter leurs profits.
Dans les pionniers d’Amérique Latine
Hilo Sagrado fait partie du Fellowship 500 du Ethical Fashion forum de Londres. Un classement qui reconnaît les pionniers et les innovateurs qui promeuvent le commerce éthique et la mode durable.
Elle est également classée dans les start-ups les plus destructives de l’Amérique latine. Ce qui laisse entendre que le projet est bien parti pour modifier en profondeur les fonctionnements de cette industrie qui bien souvent, a laissé de coté les droits des artisanes des communautés indigènes latino-américaines.