Un emploi dans la mode et le luxe vous intéresserait ? Bonne nouvelle ! L’industrie française de la mode se porte bien ! La preuve ? Dans les 10 prochaines années, ce sont plus de 10 000 postes qui seront à pourvoir !
10 000 emplois ! Ce chiffre peut paraître impressionnant mais pourtant c’est celui annoncé par Mode Grand Ouest. De qui s’agit-il ? D’un groupement professionnel français réunissant le plus grand nombre d’entreprises de la filière mode en France. Sur quoi se basent-ils pour avancer ce chiffre ?
La mode française, un secteur de l’emploi à ne pas négliger
Préserver le patrimoine français et son excellence en matière de mode, c’est l’objectif de Mode Grand Ouest. Pour cela, il est indispensable d’avoir de la main d’oeuvre hautement qualifiée.
Loin de l’idée que l’on se fait d’une usine où les ouvriers ferait seulement un travail à la chaîne, travailler dans ce secteur nécessite d’être force de proposition et d’être capable de suivre un produit à toutes les étapes de sa vie.
Les départs à la retraite et un regain d’activité. Voilà ce qui explique les 10 000 emplois à pourvoir dans les 10 prochaines années. Parmi ces emplois, 3 500 sont situés dans l’Ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Centre, Limousin et Normandie).
Pour qui et avec quelle formation ?
Travailler dans le secteur de la mode, et d’autant plus dans le luxe demande certaines compétences. Parmi elles : rigueur, sens du détail, raffinement et organisation industrielle.
Les candidats disponibles avec le niveau requis sont difficiles à trouver. Pourquoi ? Selon Sylvie Chailloux, Présidente de Mode Grand Ouest, les formations ne sont pas adaptées. De plus, les métiers sont mal connus par le grand public.
Plusieurs solutions sont possibles. Un campus des métiers et qualifications de la Mode, du Cuir et des Matériaux Souples devrait émerger dans la Région Pays de la Loire. autre disposition prise : grâce au dispositif Trans-Faire développé en collaboration avec Opcalia et Pôle Emploi, les ateliers de couture forment eux-mêmes leurs salariés ! Au total, 1 000 candidats ont été recrutés et insérés via ce dispositif sur 24 bassins d’emploi.