Pas de péage urbain aux abords de Paris, c’est ce qu’affirme Anne Hidalgo, maire de la capitale. Cette dernière n’a pas tardé à répondre à son adjoint, Jean-Louis Missika qui avait suggéré cette idée ce week-end. Elle souhaiterait en revanche, renforcer encore l’interdiction des voitures les plus polluantes, précise le Parisien.
Péages à paris, une mesure trop clivante
A travers ce refus, elle souligne les disparités que soulèverait un tel changement. La ville resterait uniquement accessible aux plus aisés et créerait un fossé entre la capitale et sa banlieue. Ainsi, la difficulté pour les habitants en périphérie de se rendre dans la ville n’en serait que plus importante, et c’est ce que conteste Anne Hidalgo. En effet, la petite couronne est au centre même des changements urbanistiques de la ville de Paris, notamment avec le Grand Paris Express. Le but de ce nouveau réseau ferré étant notamment de permettre un meilleur service de transports en commun avec la banlieue.
Le but étant de permettre aux habitants de l’extérieur de Paris de se rendre dans le centre de la capitale sans être obligé de prendre sa voiture. Ainsi, le principe du péage va à l’encontre de la politique du Grand Paris Express qui devrait permettre de ne plus du tout utiliser sa voiture.
Suppression des voitures réaffirmée
Néanmoins, à la sortie du C40, sommet qui réunit de grandes métropoles pour la préservation de l’environnement, elle réaffirme sa volonté de supprimer les voitures thermiques. En ce sens, des dispositions du même ordre que la vignette Crit’air pourraient de nouveaux être mises en place. De plus, lors de la réunion qui rassemblaient des grandes villes polluantes à Paris, 12 d’entre elles ont signé en vue d’une suppression des émissions.
Cette déclaration intervient à la suite d’une suggestion de Jean-Louis Missika, son adjoint. Il proposait, lors du salon Autonomy, de créer des péages à l’entrée de la ville, afin de renforcer la politique anti-véhicules lancée par sa supérieure.