Dans cette édition au titre volontairement provocateur, Antoine Spire et Patrick Tudoret vous proposent une réflexion autour de l’enseignement de l’économie dans notre pays. Pour cela, ils accueillent en première partie d’émission Alexandre MIRONESCO, ancien élève de HEC, banquier privé – IÉNA – Capital.
En deuxième partie d’émission, ils vous proposent un face à face entre : Alain LEMASSON, ancien élève de Centrale et de l’INSEAD, ancien banquier et chroniqueur aux Échos, et André FOURÇANS, ancien député européen, professeur d’économie à l’ESSEC, diplômé de l’université de l’Illinois (USA).
L’émission se termine avec le témoignage de Hervé BOULLANGER, Conseiller Maître à la Cour des comptes, ancien enseignant à Paris-Dauphine, ancien élève de l’ENA, et Emmanuel JESSUA, conseiller référendaire à la Cour des comptes, ancien élève de l’ENSAE. Selon Alexandre MIRONESCO, la plupart des Français ignorent les notions fondamentales de l’économie, telles que les modes de financement des entreprises, le rôle des banques centrales ou les effets de la concurrence.
L’éducation nationale a été critiquée par Alain LEMASSON, auteur de « Comprendre le financement des ventes et de l’export » (Éd. 4ème édition) et André FOURÇANS, auteur de « L’économie expliquée à ma fille » (Éd. Seuil). La science économique est enseignée d’abord dans ses fondements mathématiques, et les auteurs des manuels scolaires sont universitaires, à l’exclusion de tout entrepreneur. Il faudrait envisager une formation pour tous, objective, à l’échelle de la mondialisation, loin des catégories de la philosophie politique – la théorie marxiste ou le libéralisme. Le rôle de l’État régulateur a notamment été décrit par Hervé BOULLANGER et Emmanuel JESSUA, conseillers à la Cour des Comptes.