Lors du Salon de l’Immobilier Bas Carbone (SIBCA), une émission spéciale a donné la parole à Arnaud Thomas, architecte formé à l’École de Chaillot et cofondateur du cabinet Farret-Thomas. À travers son expérience, il a rappelé l’importance de la rénovation comme levier central pour bâtir la ville durable de demain.
Une priorité: la rénovation avant la construction neuve
Pour Arnaud Thomas, l’enjeu clé en France est clair : construire moins, rénover davantage. Dans un pays où le bâtiment représente près d’un tiers des émissions de CO₂, prolonger la vie des structures existantes permet d’éviter la démolition systématique et de réduire l’empreinte carbone. « Rénover devient un acte créatif, un moyen de tisser des liens entre le passé et l’avenir », souligne l’architecte.
Cnstruction: de nouvelles pratiques et des matériaux biosourcés
La transition bas carbone entraîne aussi l’émergence de filières innovantes. Le bois ou encore la terre crue deviennent compétitifs, ouvrant la voie à une nouvelle économie circulaire. Cette évolution transforme le métier d’architecte mais aussi celui des artisans, appelés à se former à des savoir-faire plus pointus.
Construction bas carbone : une complexité valorisante
Rénover coûte parfois plus cher et demande davantage d’efforts que construire du neuf. Mais cette complexité est aussi une source de richesse : elle stimule la créativité des architectes, elle valorise les artisans spécialisés, et crée une économie plus soutenable grâce à des emplois qualifiés.
Construction bas carbone : des métiers porteurs de sens
Au-delà des techniques, Arnaud Thomas insiste sur la dimension humaine : travailler avec des matériaux naturels et des artisans passionnés redonne du sens au métier. « Participer à des projets dont nous serons fiers de transmettre l’héritage, c’est essentiel », conclut-il.
Pour en savoir plus sur les projets du cabinet, rendez-vous sur le site farret-thomas.fr