« Fenêtre sur les Yvelines », l’émission qui vous propose de découvrir le département des Yvelines à travers l’actualité, des rencontres, des initiatives, des découvertes, etc. Vous en saurez plus sur le quotidien des Yvelinois.
Aujourd’hui, en partenariat avec le Conseil Départemental des Yvelines, on vous explique les raisons de l’augmentation de la taxe foncière. Après notre article consacré aux Universités des Maires qui se sont tenues le mercredi 12 octobre dernier, faisons un point sur la fiscalité dans votre département. Une fois par mois, le département donne la parole aux Yvelinois et leur propose de questionner directement les élus du Conseil départemental. Aujourd’hui, c’est Pierre Bédier, Président du Conseil départemental, qui répond aux questions des Yvelinois sur la taxe foncière.
La taxe foncière, qu’est-ce que c’est ?
La taxe foncière est un impôt local que doivent verser tous les propriétaires de biens immobiliers. Cette taxe est fractionnée en trois parts : une part pour le département, une part pour les EPCI (Etablissement Publics de Coopération Intercommunale) et une part pour les communes. Chacune de ces entités fixe le montant d’imposition qu’il estime nécessaire pour compenser la perte des subventions d’état. Elle a pour but d’aider au financement d’une partie des budgets des collectivités locales.
De nombreux Yvelinois s’interrogent sur l’augmentation constatée cette année. C’est le cas de Marie-Cédric, propriétaire à Versailles, qui a observé une hausse de 66% sur la taxe foncière de sa commune. Ou encore de Marielle, résidente à Boinvilliers, qui a calculé une augmentation de 25% par rapport à 2015. Le Conseil Départemental a voté le budget 2016 : le taux de la part départementale est passé de 7.58 % à 12.58 %, soit une augmentation de 5 points pour le département des Yvelines. Cette augmentation s’inscrit dans le contexte de baisse des subventions de l’Etat qui devrait atteindre 90 % sur 5 ans…
Pourquoi augmenter la taxe foncière ?
L’augmentation de la taxe foncière a pour objectif de financer les dépenses sociales obligatoires imposées par l’Etat. Mais pas seulement ! Le Conseil départemental souhaite également maintenir ses investissements, que ce soit pour les collèges, les transports, les logements ou le numérique.
Face au manque à gagner de 200 millions d’euros du département, ce dernier a choisi de répartir le déficit par tiers : deux tiers du déficit seront remboursés par les impôts et un tiers par les économies.
C’est pourquoi, Pierre Bédier soutient que c’est la première fois que le département doit faire appel à une augmentation de la fiscalité pour « ne pas faire porter à nos enfants une dette trop lourde ».