Produire des déchets te culpabilise au point de manger tes bananes avec la peau? Trois femmes ingénieures, d’origine mexicaines, ont trouvé la solution pour recycler les épluchures. Un concept novateur et surtout écologique.
Ecolplaso, la Start-up mexicaine écologique
Ces trois inégnieures ont créé leur start-up, Ecoplaso avec leur projet. Grâces aux épluchures de fruits et légumes, elles créent de la fibre textile. Et oui, du cuir de pelures de pomme, de poivron, de pomme de terre et j’en passe. Quand on se rend compte de la quantité d’épluchures que l’on fait par an, ce n’est plus la peine de tuer des pauvres vaches innocentes.
Ecoplaso est capable de produire 100 mètres de tissu par jour avec seulement 250 kg de déchets. Toutes ces pelures de légumes utilisées lors de la production, représentent 80% des déchets produits par une université et 6 restaurants. Ce sont ces structures qui fournissent l’entreprise en matière première. C’est vraiment énorme comme concept. Et ça fait du bien à nos petits cœurs d’écolos que tous les restes de ces fruits et légumes dépecés vont servir à quelque chose.
Des accessoires un peu plus tendance
On connaît tous les sacs en bioplastique fait à partir de maïs ou de pomme de terre. Mais les filles y ont vu l’opportunité de faire des accessoires un peu plus tendance. Des sacs, des portes clés, des couvertures de carnet, des sangles pour appareil photo, des trousses et même des étuis à lunettes de différentes couleurs et tous super mignons ! Elles prévoient même d’en faire un jour des chaussures.
En collaboration avec leur université et les restaurants de la ville de Puebla, à côté de Mexico, Ecoplaso utilise merveilleusement bien nos pelures de fruits et légumes. Alors oui on peut en faire du compost. D’autant que sur Internet on trouve quelques astuces pour utiliser nos épluchures. Mais leur projet passe une étape. En effet, elles font du cuir entièrement végan !
Et avouez que votre curiosité a été titillée à l’idée de ranger vos crayons dans des trousses en pelures de pomme de terre, voilà !