Fouzi Fethi, responsable du Pôle droit et politique de la formation et Valérie Michelet, Juriste Sénior en droit de la formation professionnelle chez Centre Inffo, sont les invités de Jérôme Joinet pour cette édition du Journal de l’Emploi. Ils nous disent tout sur Métier de formateur.
Le formateur transmet son domaine d’expertise
La fonction de formateur n’exige aucun diplôme. Formateur n’est même pas un métier. C’est plutôt un domaine d’expertise que l’on transmet. On peut tout même bénéficier d’un statut juridique en tant que salarié d’une entreprise en CDD ou en CDI, un contrat de travail intermittent avec des périodes creuses et d’autres pleines. Les formateurs peuvent aussi se mettre à leur compte et monter leur propre entreprise ou association.
Il n’y a pas de réglementation pour la fonction de formateur. Elle sert donc à transmettre son savoir à des bénéficiaires souhaitant intégrer le métier en question. On peut prendre l’exemple d’une école de journalisme avec des formateurs issus du métier présent pour accompagner les étudiants dans leur projet professionnel et leur donner une expertise du terrain.
Contrôle de compétences pédagogiques
Les experts de Centre Inffo explique bien qu’il n’y a aucun contrôle de compétences pédagogiques de l’état vis-à-vis des formateurs. Cependant, l’état réglemente et certifie le domaine. Celui-ci a un regard sur les moyens employés pour mener à bien cette formation. L’état vérifie aussi la cohérence avec le contenu de la formation et le métier visé.
Exception faite pour la mission d’inspection spécifique. Dans ce cas précis, il y a un contrôle pédagogique des formations par apprentissage. Celui-ci est placé sous l’autorité du recteur d’académie et exercé indépendamment des services académiques ou de région académique en charge de la formation professionnelle initiale et continue. Pour la mission d’inspection spécifique, seuls sont concernés les diplômes relevant de l’éducation nationale. Ceci concerne les Bac Pro ou encore les BTS en apprentissage.
Pour les domaines privés, les bénéficiaires ont le choix de leur apprentissage et valide eux même la qualité pédagogique.
Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de Centre Inffo.