Fouzi Fethi, responsable du Pôle droit et politique de la formation et Valérie Michelet, Juriste Sénior en droit de la formation professionnelle chez Centre Inffo, sont les invités de Jérôme Joinet pour cette édition du Journal de l’Emploi. Le sujet de cette édition est le contrat d’apprentissage.
30 ans est l’âge maximum pour effectuer un contrat d’apprentissage. Il est gratuit pour la personne formée, mais payant pour l’entreprise d’accueil. Celle ci reçoit tout de même des aides de l’État. Par exemple, l’auto entrepreneur peut percevoir jusqu’à 4 125 euros d’aide pour la première année. Une PME reçoit quant à elle jusqu’à 6 000 euros d’aide pour une entreprise.
Par contre, sous certaines conditions, l’entreprise doit verser une taxe à l’URSSAF. La personne formée reçoit bien évidemment un salaire versé selon son âge et son nombre d’années en apprentissage.
Le CFA joue un rôle central pour les contrats d’apprentissage
L’état soutient le centre de formation d’apprentis. C’est un organisme libéralisé qui propose des formations en alternance pour les jeunes âgés de 16 à 30 ans et aussi une formation générale complétée par une expérience en entreprise rémunérée.
Le CFA permet à l’apprenti d’avoir un titre de salarié. Il dispense également les enseignements nécessaires pour obtenir le diplôme prévu par le contrat d’apprentissage pour des formations et des épreuves identiques à tous les apprentis et élèves préparant le même diplôme. Les centres de formation sont gérés par des organismes privés, des chambres des métiers ou de commerce et d’industrie et des organismes publics comme l’OPCO. Les centres proposent des formations diplômantes pouvant aller du CAP au diplôme d’ingénieur. Ils forment des professionnels reconnus par leur profession et dispensent des
cours et des examens classiques.
Pour plus d’informations rendez-vous sur le site de Centre Inffo.