Dans cette édition de Tambour Battant Antoine Spire et Hélène Mathieu nous plongent dans Les langages de la poésie Avec cinq invités.
En première partie d’émission « l’entretien » se déroule avec:
–Eugène DURIF, poète auteur dramatique et romancier, auteur notamment de « Au bord du théâtre » (Éd. La rumeur libre) et de « L’étreinte, le temps » (Éd. Comp’act )
ET
–Marc VANICATTE, dit DAREKA , poète, performeur et organisateur de spectacles autour de la poésie, vice-président de l’ONG World Poetry Slam organisation, Auteur notamment de « Tourbillons » (Éd. Xénographes).
« Le gril », en deuxième partie d’émission, vous propose un débat entre :
–Claude BER, enseignante de la littérature à l’université, poète et auteure dramatique. Auteure notamment de « la mort n’est jamais comme » (Éd. Bruno Doucey), de « il y a des choses que non » (éd.Bruno Doucey) et de « main tenant » (Éd.Lieux dits).
AVEC
–Rim BATTAL, poète, photographe , journaliste , militante féministe , auteure notamment de « les quatrains de l’all inclusive » (Éd.castor Astral) et de « Latex » (Éd.Lanskine).
L’émission se termine avec pour grand témoin :
–Carole CARCILLO-MESROBIAN poète, productrice de contenus radiophoniques, éditrice et directrice de la revue en ligne Recours au poème . Elle est l’ auteure de « l’ourlet des murs » (Éd. unicité) et de «Nihil » (Éd. unicité) . Elle est également présidente du Pen Club Français qui agit pour la liberté d’expression des écrivains empêchés ou emprisonnés ou contraints à l’exil.
Dans cette émission Eugène DURIF et DAREKA ont évoqué la poésie comme expression artistique pouvant trouver sa place dans un spectacle vivant comprenant aussi danse et expression musicale ; tous deux tiennent à se placer explicitement comme connecté au réel ordinaire , celui des conversations de bistro. Claude BER et Rim BATTAL se sont accordées sur l’idée que le texte poétique – énergie, rythme, souffle – doit permettre au lecteur d’y entrer avec sa propre sensibilité, en provoquant du mouvement comme un court circuit. Carole CARCILLO-MESROBIAN évoque sa poésie et le rôle que peut jouer la littérature comme outil émancipateur. Elle expose sa conception d’une poésie comme le lieu d’une multiplicité d’interprétations, mais dont rien ne doit orienter le sens ; le lecteur fera donc l’expérience de sa propre interprétation, exprimant sa capacité à être libre.