ZikSpotting Clip vous présente des Clips venus d’île de France et du monde. Nous sommes toujours à l’affut de nouveaux sons. Aujourd’hui, partez à la rencontre de Natalia Doco.
L’amérindienne évocation de l’animisme.
Natalia DOCO aime la nature notamment les arbres des forêts caduques des territoires amérindiens et cela se voit comme se ressent dans cette splendide évocation chantée du dernier chemin des hommes.
L’ultime chanson « La ULTIMA CANCIONE » sort aimablement nos représentations saturées par des certitudes modernes de la pratique animiste d’antan pour la majorité des européens d’ici et maintenant ou d’ailleurs par descendance et c’est formidable. Elle choisit donc de cheminer dans les symboliques animistes comme pour tracer un lien entre notre monde d’objet désuets et le monde habité par les artefacts immémoriaux afin de poser la question de sa croyance personnelle voire des croyances universelles. Natalia Doco enivre le sous-bois d’une sonorité de tambourin et progresse pieds nus comme si l’ultime chanson devait s’accompagner de l’ultime beauté que la vie propose en mettant en scène une jeune femme argentine au cœur d’un environnement presque semblable à l’éden initial. Elle dit les mots que la vie fait vibrer par la mise en scène du monde des ancêtres et tente d’accéder à eux par la passerelle imaginaire de cette composition musicale qui recherche un nouvel enracinement profond dans les cultures premières des territoires amérindiens. Sa voix est alors comme portée par l’onde légère du vent des sous-bois afin de raviver joliment un souvenir dans le corps de son auditoire.
Je crois qu’en cette période de notre histoire humaine il est fécond de se souvenir de nos pratiques cultuelles primaires tout en percevant la signification véritable du message ; c’est-à- dire la recherche de l’harmonie par l’équilibre entre le chaos et le cosmos. Un souffle à l’oreille vous dis-je.