Ciné Vintage est votre émission du cinéma vintage ! Chaque semaine, découvrez le cinéma populaire des années 40 à 70 en 26 minutes. Cette émission traite de manière ludique et documentée le 7ème art.
Cette semaine, dans Ciné Vintage, François Guérif propose un portrait de Samuel Fuller. La description de ce cinéaste d’exception est centrée autour de son film La maison de bambou.
Un réalisateur unique dans Ciné Vintage
Fuller reste, pour beaucoup de cinéphiles, un novateur dans le cinéma américain. Son style unique et son inventivité pour transgresser les règles du cinéma américains sont la marque de fabrique du cinéaste.
Sa façon de croiser les différents genres du cinéma est également un style propre à Fuller. La maison de bambou a par exemple été qualifiée à l’époque de film de gangster. On y retrouve également le genre du film noir voir même de guerre.
Un contexte de tournage particulier
Tourné en 1954, ce long-métrage est le premier film américain tourné au Japon. Dans un contexte d’après-guerre entre les deux nations, se fut une épreuve pour le réalisateur Samuel Fuller de s’intégrer dans un environnement peu favorable aux Américains.
Il rencontra d’ailleurs des difficultés durant le tournage avec la population locale, qui s’opposa à certaines scènes. Néanmoins, le génie de Fuller lui permit de franchir ces obstacles et de réaliser un des chefs d’œuvres cinématographiques du XXe siècle.
Ce péplum, qui permet la rencontre entre deux cultures, est unique en son genre. Car c’est également le premier film hollywoodien qui raconte une romance entre un américain et une japonaise.
Ce magazine, animé par Linda Tahir et produit par Christophe Champclaux, est à retrouver samedi 24 septembre à 18H sur Demain TV !