Grenoble est une ville située dans un environnement privilégié, entre les massifs du Vercors et de la Chartreuse, et à la confluence de l’Isère et du Drac. Loin d’en faire une ville enclavée, ces barrières naturelles, qui autrefois marquaient uniquement les limites de la ville, sont aujourd’hui des atouts à valoriser.
Grenoble et sa métropole sont en effet engagées, depuis une quinzaine d’années, dans une démarche écologique et de valorisation « verte » du territoire. Initié en 2000, le projet ZAC de Bonne fut le premier écoquartier à voir le jour en France et à Grenoble. La municipalité continue sur sa lancée en s’attaquant à un territoire bien particulier et encore peu valorisé, le Polygone scientifique ou Presqu’île. Qui plus est avec un projet ambitieux, celui de proposer un écoquartier qui allie mixité des fonctions, accessibilité, modernité, confort de vie et valorisation du territoire.
Un éco-quartier au coeur de Grenoble, la ville verte
Grâce aux éclairages des architectes, paysagistes, urbanistes, élus municipaux et d’un historien, nous allons tenter de comprendre comment, au travers de l’aménagement de ce nouvel écoquartier, la ville de Grenoble s’inscrit dans une démarche de résilience. Et comment elle tente, par ce biais, de devenir une ville du futur.
Depuis une quinzaine d’années, à l’initiative du maire de l’époque, Michel Destot, Grenoble se revendique d’une démarche écologique. Une politique qui s’étend à l’ensemble de la métropole. L’actuel maire Eric Piolle, ancien élu régional écologiste, s’emploie à pérenniser cette action. Avec notamment la volonté de valoriser ce territoire complexe. La municipalité s’emploie à faire de Grenoble une « ville du futur », ou « ville de demain ». Nom donné au projet de rassemblement autour des questions d’anticipation et de partage autour des chantiers du 21ème siècle.
Des questions autour des projets de la ville
Dans ce documentaire, au-delà de questionner les aménagements de Grenoble et de sa Presqu’île, c’est l’impact d’un projet d’écoquartier dont-il est question. L’échelle à laquelle il opère n’est-elle pas limitée ? Ce projet peut-il réellement s’inscrire dans l’avenir d’un point de vue de l’urbanisme et de l’architecture – en créant une identité dans la continuité – mais aussi du point de vue de sa viabilité et de sa pérennité ?