Après Taxify, Uber devra faire face à un nouveau concurrent, Komunn. Si le marché des services est en plein essor, il n’a pas fini de se développer. Komunn promet la fin de « l’ubérisation », en attribuant davantage de pouvoir aux indépendants. Prévue pour décembre, la start-up propose de réunir tous types de services en une seule application mobile. Du montage de meubles à la manucure en passant par VTC et yoga. C’est à une grande variété que les consommateurs doivent s’attendre.
Variété et qualité, un défi réalisable pour Komunn ?
Une application parmi tant d’autres mais une plus-value : la multitude de choix. Les indépendants s’invitent chez les consommateurs qui ont le luxe de comparer. Si diversité rime pas avec exhaustivité, la start-up se confronte à la difficulté de garantir aux utilisateurs de la qualité à bon marché dans quasiment tous les domaines. Or, le marché est déjà bien occupé par des entreprises qui ne se sont pas encore laissées détrônées, comme Uber. La tâche s’avère difficile pour la start-up tarnaise.
Pour les entreprises : Promesse de liberté
« Rendre leur liberté et leur prospérité aux travailleurs indépendants ». Telle est la promesse des co-fondateurs Stéphane Claret et Cyril Desmoinaux, installés à Albi. Ils ont vocation à donner plus de liberté aux indépendants à travers de la flexibilité, puisqu’ils pourraient fixer eux-mêmes leur prix. La commission encaissée par l’entreprise à ambition de taille, serait de 5%, permettant ainsi aux indépendants de fixer des prix plus importants.
Si liberté et diversité sont promises aux partenaires, ces derniers seront confrontés à une large concurrence et devront donc se plier aux réalités du marché. Pour les intéressés, les inscriptions sont préouvertes.