L’affaire Griveaux : comprendre la démission
Le 14 février dernier, Benjamin Griveaux, candidat La République en Marche (LREM) à la mairie de Paris, retirait sa candidature. En effet, ce retrait fait suite à la diffusion d’images et de messages intimes, échangés avec une certaine Alexandra de Taddéo. Cette étudiante française échangeait avec Benjamin Griveaux depuis 2018, s’est trouvée être la compagne du très controversé artiste russe Piotr Pavlenski, réfugié politique en France depuis 2017 et à l’origine de la diffusion de ces images. Ainsi, Pavlenski, connu pour ses performances artistiques engagées et médiatisées, affirme par cet acte, vouloir dénoncer l’hypocrisie du candidat, « quelqu’un qui s’appuie en permanence sur les valeurs familiales (…) mais il fait tout le contraire ». Mais alors, comment qualifier l’atteinte dont à été victime Benjamin Griveaux ? Ces actes tombent-ils sous le coup de la loi pénale ?
Le « revenge porn », un délit pénalement condamnable
Avec l’apparition de l’affaire Griveaux, il convient de refaire un point sur la situation du porno divulgation ou « revenge porn » en France. Et cela n’arrive pas qu’aux autres… En effet, d’après une enquête de 20 Minutes – Opinion Way, 26% des 18-30 ans ont déjà vu passer des images issues de revenge porn sur les réseaux sociaux. L’affaire Benjamin Griveaux, et la diffusion non consentie d’images à caractère sexuel, marque le retour de ce terme dans les médias. Etu Actu est parti à la rencontre des étudiants et vous explique tout dans ce nouveau numéro.